L’adulte surdoué

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L’adulte surdoué

A quoi reconnait-on un adulte surdoué ?

On les nomme doués, surdoués, haut potentiels (HP), hauts ou très hauts quotient intellectuel (HQI ou THQI), zèbres (terme proposé par Jeanne Siaud-Facchin, mon préféré), surefficients, génies, intellectuellement précoces … il s’agit des personnes dotées d’un développement intellectuel supérieur à la moyenne (d’après la définition du dictionnaire) et ayant un QI supérieur à 130.

Il est impossible de donner une description du surdoué type tant chaque individu est différent. Toutefois,  quelques caractéristiques communes et signes extérieurs peuvent être listés :

  • Curiosité et envie d’apprendre, besoin de comprendre, pose souvent beaucoup de questions, souvent autodidacte, capacité de mémorisation importante
  • Bonne facultés d’apprentissage, apprend et comprend vite, compréhension globale et synthétique
  • Perfectionnisme, exigence envers lui-même, d’où parfois une certaine lenteur à exécuter des tâches qui paraissent simples ou un manque de confiance en soi (se met la barre trop haute)
  • Intérêt et passion, parfois obsessionnel, pour certains sujets qui peuvent changer rapidement.
  • Hypersensibilité, visible ou non de l’extérieur, sens de la justice très développé (envers soi ou les autres)
  • Sang-froid dans les situations d’urgence, évaluation synthétique de la situation
  • Altruisme, besoin intime d’aider les autres 
  • Tempérament solitaire, tendance à somatiser face aux incompréhensions et aux difficultés
  • Langage soutenu, expression aisée, vocabulaire riche et varié
  • Supporte difficilement l’échec
  • Maturité intellectuelle supérieure à celle des personnes de son âge
  • Affectivité et/ou développement psychomoteur parfois en décalage avec la maturité intellectuelle
  • Sens de l’humour (notamment l’ironie)
  • Sensibilité à l’harmonie (musique, esthétique)
  • Grande capacité d’observation, note les plus petits détails.
  • Hyperesthésie ou exacerbation des cinq sens (hyperréactif aux stimuli sensoriels)
  • Difficulté à prendre des décisions quand le problème ne peut être résolu uniquement par la logique (ex : problème sentimental, émotionnel)
  • Pensée en arborescence, ses idées déclinent en une multitude d’autres idées en provenance d’un point commun entre elles, créant une pensée riche mais au-delà de la concentration
  • Cerveau qui « tourne » en permanence, questionnements sans limite, incapacité à trouver le bouton « Off »
  • Suradaptation

Cette liste non exhaustive doit servir aux adultes qui se demandent s’ils sont concernés et à s’orienter vers un professionnel pour une évaluation si cela est nécessaire. Elle n’est pas présentée pour faire des déductions hâtives pour une autre personne.

Vous avez des questions ? Laissez un commentaire ou contactez-moi directement 🙂

 

One thought on “L’adulte surdoué

  1. Enfant, et jusqu’à tard je rêvais de comprendre le monde. Doté d’une curiosité insatiable, d’une bonne mémoire au service d’un esprit de synthèse aussi rapide que la lumière dans une sensibilité toujours présente je ne peux que dire que j’en ai beaucoup souffert (oui j’ai toutes les caractéristiques énoncées plus haut). J’ai toujours su que j’étais différent mais cela ne me donnait pas la paix à laquelle j’ai toujours estimé avoir droit. Il m’a fallu des années (euh, des décennies) pour comprendre et accepter le monde tel qu’il est. Des années à me faire violence pour ne pas sombrer définitivement dans le cynisme… Ah, si j’aimais moins les gens j’aurais fondé un empire mafieux, mais cela ne m’aurait pas permis de trouve la paix et de partager l’amour comme je le ressens depuis si longtemps. Euh.. ce qui est drôle c’est que le dernier rendez vous que j’ai fait avec l’agence pour l’emploi des cadres (en France) la consultante, entendant mon parcours et me voyant déclare « non, vous en savez trop, vous ne pourrez jamais plus intégrer une hiérarchie d’entreprise même au plus haut niveau, ou plutôt, surtout au plus haut niveau »…. Ah, le règne de la médiocrité se voit dans mes yeux quand je le constate… C’est assez drôle finalement… Il m’a fallu beaucoup pour accepter tout ça et surtout que je n’y peux rien et que je ne peux qu’offrir au monde qui je suis et c’est déjà pas mal… Alors, oui je ne lis plus les journaux (je me tiens éloigné de toute pollution mentale) je médite et j’aime autant que je suis aimé… Apprendre à lâcher prise fut assez long pour moi, si j’avais un conseil à donner à moi plus jeune ce serait : ne prends pas les choses trop personnellement, lâche prise et accepte (et là de fait, aller voir quelqu’un comme un coach de vie pour ça, c’est pertinent).

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